Lilia se réveille dans le corps d’un nourrisson, ses derniers souvenirs sont ceux d’une famille aimante qui l’a accompagnée jusqu’à la fin. Passé l’effet de surprise, elle reprend ses esprits et découvre une chambre où seuls ses serviteurs viennent la voir.
Elle va vite se rendre compte que sa naissance est associée au décès de sa génitrice et que son (nouveau) père est inconsolable, qu’il n’arrive pas à la regarder sans éprouver une tristesse infinie due à la ressemblance incontestable entre ce petit bébé et sa défunte mère.
Condamnée au début à rester dans une chambre, son horizon va considérablement s’élargir lorsqu’elle va recevoir la visite de son frère, puis celle de son père, qui finalement ne pourra pas résister à ce petit être si kawaï.
La relation entre le père et la fille va bien sûr évoluer au fil des pages et se muer en une vraie relation père fille, chacun apprivoisant l’autre à chaque instant.
Mais tout n’est pas rose dans ce monde, la magie, qui apparaît omniprésente, sert aussi à déterminer le statut social des habitants et leurs futures utilités dans la société. Lilia elle, semble destinée à avoir un rôle particulier à mener, un rôle unique.
Après ses premières aventures, Lilia va découvrir un monde d’Héroïc Fantasy immense rempli de dangers et de magie où les règles sont impitoyables et où la mort rôde.
Ce manga adapté d’un roman est une vraie réussite. Il est scénarisé par Kaya, illustré par Sesuna Mikabe et édité par Komikku.
Les dessins sont doux et la relation entre la petite fille et les autres personnages est vraiment attachante. L’histoire se complexifie vite et la fin du premier tome est vraiment surprenante, j’ai hâte d’en savoir plus et de découvrir la suite de ces aventures.
Chronique de Camille Rappeneau.

© Komikku Editions, 2022.