Hello. Si vous appréciez la culture anglaise et les arts graphiques, je vous conseille d’acquérir Le britbook , un somptueux pavé illustré dans lequel Hervé Bourhis a sélectionné pour nous le meilleur de nos excentriques voisins sur une période qui va de 1962, année mythique jusqu’en 2022.
Bien entendu, cet objet raffiné a la classe, du style et une forme attirante. Chaque année est introduite par un standard au succès retentissant dans un format qui suit le fil du temps, d’abord vinyle 33 ou 45 tours, puis K7, CD, MP3, streaming pour revenir enfin au disque à microsillons. Une planche BD au gaufrier répétitif et ingénieux rappelle les faits marquants avant de céder la place à un patchwork exaltant puis à une illustration incisive et bien choisie qui nous parle forcément. Comment oublier David Beckam, Fatboy slim, Banksy, Mister Bean, Harry Potter ou encore Shawn le mouton ?
Pour Dargaud, le bédéiste a établi une brillante rétrospective dans laquelle il balaye les domaines suivants : la musique of course mais aussi le cinéma, l’architecture, le monde du comics, la mode et les faits sociétaux notables.
La pop culture est à l’honneur et c’est un régal de se remémorer au côté d’un amoureux éclairé combien les Britanniques ont toujours été avant-gardistes. Leur patrimoine culturel est d’une richesse considérable et Londres a toujours été « the place to be », une capitale en ébullition, moderne, pleine de surprises, où on peut observer lors de chaque séjour l’ouverture d’esprit de ses habitants.
Vous l’aurez compris la créativité est à l’honneur la subtilité également, l’humour est omniprésent, le dessin est caricatural, cartoony et les couleurs flashy. Le livre est truffé d’anecdotes et la lecture plaisante.
Le britbook est une anthologie accessible et ludique, intéressante, dense, bien évidemment hantée par quelques monstres sacrés : David Bowie, les Beatles, les Stones, James Bond ou encore Elizabeth II. On y retrouve également Peppa Pig, Susan Boyle et les teletubbies ce qui nous prouve une fois encore que nos cousins britanniques sont capables du meilleur comme du pire.
Allez, sans rancune et belle découverte !
Chronique de Stéphane Berducat.




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