« Résistances » à la gare d’Orléans

Dans le cadre du FIBD qui s’est tenu du 17 au 20 mars 2022, SNCF gares et connexions propose à ses usagers de profiter des plus belles planches en investissant 20 gares Françaises. L’opération contribue ainsi à promouvoir ce medium en le rendant accessible à tous et partout.

La gare d’Orléans participe à l’opération en accueillant depuis quelques mois une exposition intitulée « Résistances », un mot qui fut sur de nombreuses lèvres lors de cette 49 -ème édition qui résonne particulièrement en cette période troublée marquée par la guerre en Ukraine, l’exil forcé d’une population, la confiscation du débat politique en France et notre inaction climatique collective.

Le mot a été cité à de nombreuses reprises par de nombreux bédéistes lors de la remise de prix à Angoulême ce samedi 19 mars marquée notamment par le visionnage d’un message de Madeleine Riffaud et d’une exhortation poétique et engagée de Anne-Marie Saint-Cerny.

L’événement est surtout l’occasion de rendre hommage aux héros de l’ombre que furent ces quelques hommes et femmes qui prirent tous les risques lors du second conflit mondial pour s’opposer à la barbarie nazie.

Ce sont trois albums judicieusement sélectionnés qui sont mis en valeur, des propositions très variées qui ont en commun de rappeler les pires heures de notre pays et d’avoir été récompensés lors de ce festival.

Il y a bien sûr Le sublime Spirou, L’espoir malgré tout (3ème partie) d’Émile Bravo aux Éditions Dupuis qui a reçu le prix de la série, La Vie Souterraine de Camille Lavaud Benito paru aux Éditions Les Requins Marteaux, prix révélation et enfin le titre Des Vivants de Raphaël Meltz, Louise Moaty et Simon Roussin aux Éditions 2024 qui s’est distingué à 2 reprises en obtenant le prix spécial du jury d’abord puis le prix Réné Gosciny du jeune scénariste.

C’est une exposition qui ne manque pas de souffle, le lieu de transit est évidemment idéal pour évoquer cette thématique douloureuse.

Quant aux albums, ils ont en commun de réactiver un devoir de mémoire nécessaire tout en nous divertissant prouvant que la bande dessinée est un médium accessible, riche et propice à la transmission.

Texte :  Stéphane Berducat.

Crédit photos : JB sans nom.

Façade
Partie haute

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