The Commonbread est un manga scénarisé et illustré par Mujiha, aux éditions Vega Dupuis.
Dans un futur lointain, où l’histoire oubliée a laissé l’humanité survivre grâce au commonbread, un pain préfabriqué, Haruka, une jeune femme avec une forte personnalité, refuse de se résigner. Aventurière et exploratrice de ruines, elle a découvert des indices sur l’existence d’autres aliments disparus et s’est jurée de les retrouver. Pour cela, elle doit s’aventurer toujours plus profondément dans des terres désolées et hostiles, affrontant aussi bien des créatures mutantes que d’ impitoyables pillards.
Plus d’un millénaire et plusieurs siècles se sont écoulés depuis l’époque où l’humanité, autrefois avide de conquête spatiale et d’exploration interstellaire, régnait sur les étoiles. Jadis porteuse d’ambitions infinies, elle a peu à peu sombré dans le déclin, oubliant jusqu’à ses propres exploits. Les vestiges de son âge d’or ne sont désormais plus que des ruines éparpillées, témoins silencieux d’une grandeur révolue et d’un savoir presque entièrement perdu.
Haruka, une aventurière dont la réputation n’est plus à faire, consacre son existence à l’exploration de ce monde ravagé. Animée d’une curiosité insatiable et d’un esprit rebelle, elle arpente sans relâche les terres désolées à la recherche d’un ingrédient rare qu’elle a eu l’audace et la chance de goûter autrefois. Cette découverte, pourtant interdite, a éveillé en elle une obsession dangereuse : prouver qu’il existe encore autre chose que le commonbread, cet aliment standardisé imposé par les autorités. Mais son obstination la place en marge de la société, car tout aliment en dehors de cette ration officielle est strictement prohibé, et quiconque ose transgresser cette règle s’expose à de lourdes sanctions. Malgré le danger, Haruka poursuit sa quête avec détermination, prête à braver lois et interdits pour retrouver les saveurs oubliées du passé.
Avec ses superbes illustrations, ses personnages charismatiques et son univers singulier, ce manga captive véritablement. Son style graphique distinct sublime une histoire originale, rendant l’ensemble d’autant plus immersif et fascinant.
On dispose de peu d’informations sur Mujiha, un mangaka japonais résidant à Tokyo.
J’ai trouvé ce manga très plaisant et j’ai hâte de découvrir la suite ! Ce qui me plaît aussi, c’est que la série se limite à seulement quatre tomes, ce qui la rend idéale pour ceux qui préfèrent les histoires courtes. Alors, si vous aimez les séries concises et percutantes, foncez sans hésiter !
Chronique de Camille Rappeneau.


